LA GRIOTTE

LA GRIOTTE

«A toi mon Esclave»

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Source image = lefaso.net

 

L’un des traits marquant de la parenté à plaisanterie est l’art de tourner l’autre au ridicule. Cela dans un esprit  badin et courtois. Et même dans les plus hautes sphères politiques cette coutume est de mise. Bien plus qu'un simple jeu, ces relations sont un moyen de désamorcer les tensions entre ethnies voisines ou entre clans familiaux. Au Burkina Faso, la parenté à plaisanterie est héritée de l'histoire précoloniale. En fonction des ethnies, ses origines sont multiples.

 

 

La relation s'est instaurée parfois lors de conflits au travers d'alliances guerrières, comme entre les mossis et les samos. Parfois elle s'est développée entre des peuples aux modes de vie différents. C'est le cas par exemple entre les bobos, sédentaires cultivateurs, et les peuls, nomades éleveurs.

C’est une pratique qui gagnerait à être pérennisée et pour cela les plus jeunes devraient être initiés à ses contours pour éviter les dérapages. Les jeunes qui sont la relève sont nombreux à  lui tourne malheureusement le dos a cause disent certains de la modernité chose très regrettable.

 

Burkina Faso nous avons celles qui existent entre les peuls et les bobos, les mossi et les samos, les bissa et les gourounsis, les bobos et les dafing.

Au Mali, l'exemple le plus célèbre de parenté à plaisanterie est celui qui lie les Dogons et les Bozos. Elle existe également entre Peuls et Sérères au Sénégal.

 

A chacun de trouver son cousin et plaisanterie à volonté.

 


 



02/03/2015
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